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Les Chroniques de Mélanie

2 décembre 2007

Un week end à Cannes

Un week end à Cannes
Vidéo envoyée par melc13

Un week end à Cannes avec l'IUT de Journalisme..Yeahhhhhh

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24 avril 2007

A la rencontre du Chaplin des temps modernes

Dominique Briol, PHOTO MC.
chaplin_recadr
Dominique Briol ne s’est-il pas trompé d’époque ? Son chapeau melon noir, une fine moustache brossée, l’homme en costume trois pièces, une canne à la main semble sortir d’un film américain des années trente. C’est une apparition fantomatique. Ou un sosie.
A 47 ans, l’artiste Dominique Briol ressuscite Charlie Chaplin jusqu’à la cadence de ses pas, la précision de ses gestes, la finesse de son humour. « J’ai étudié chaque mimique de l’acteur, ses expressions faciales à travers ses films. Comme lui, je suis un perfectionniste », confie l’intéressé. Conscient que « le sosie parfait n’existe pas », il essaie de s’en approcher au plus près pour « donner du bonheur aux gens. ».   
« Hello Charlie Chaplin »
Du haut de son mètre soixante, de ses soixante kilos et de ses sourcils en accent circonflexe, Dominique Briol incarne parfaitement son personnage. « Je suis lui » le temps d’une représentation. Donc une heure de spectacle pour des mois de répétitions : « je dois acquérir plus d’expérience et de dextérité », assure cet éternel insatisfait. Parmi la vingtaine de sosies de Charlot que compte l’Hexagone, il est le petit dernier. Une révélation il y a un an à peine où l’artiste s’amuse à raconter l’origine de sa passion pour Charlie Chaplin : «  un jour à Cannes, j’ai croisé une dame dans la rue qui m’a dit ‘‘hello Charlie Chaplin’’. Je ne suis tourné vers elle en lui demandant pourquoi elle m’avait appelé comme ça. Elle m’a répondu que j’avais son son physique, sa démarche et son son allure ». A l’égard de son idole, l’artiste n’est pas avare de compliments : « Charlie a créé le cinéma. Il était polyvalent, à la fois réalisateur et comédien dans ses longs métrages. C’est une personne que j’admire et que j’adore » au point de l’appeler par son prénom, « Charlie » ? Si.
Pour l’amour du mime…
Son goût pour l’automate naît dès la fin de son adolescence. A dix-huit ans, il découvre l’art du mime grâce à son oncle : « il était prestidigitateur. Un jour, il m’a demandé de participer à un numéro de mimes. J’ai accepté et ça m’a donné envie d’apprendre », explique-t-il. Le jeune bordelais mène une vie de bohème. Il sillonne la France pour faire des spectacles de rue. Arcachon, Paris, Nice, Albertville et Cannes sont les villes où il a posé ses valises. Sa rencontre avec le mime Marceau à la fin des années soixante-dix est une chance pour le novice : « j’ai été son élève particulier pendant deux ans à Paris. C’est lui qui m’a enseigné les bases du mime-automate ».
Une fois sorti de scène, la magie du spectacle disparaît.  Dominique Briol arrive difficilement à vivre de son art : « Le quotidien est dur car je ne suis pas encore assez reconnu à Cannes pour l’instant. Je suis obligé d’exercer des métiers de dépannage pour boucler mes fins de mois. J’ai été plombier, pâtissier, peintre, mécanicien etc. ». Cette double vie lui fait parfois oublier sa famille : « je n’ai pas été très présent. Mes proches ne pouvaient pas me suivre dans mes nombreux déplacements. Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de voir grandir mes deux filles de quatorze et quinze ans, mes neveux et mes nièces ». Le mime fait la grimace. Son visage s’assombrit, ses expressions se figent, son regard se perd dans le vide. Il est pensif. Quelques secondes lui suffisent à esquisser un sourire. Après tout, l’humour  « renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d’esprit » (dixit Charlie Chaplin). 


MC

27 mars 2007

Montage bal de promo deuxième année


Montage bal de promo deuxième année
Vidéo envoyée par armony31

« C’est la fin de cette édition 2005-2007, retrouvez la suite de l’information sur les sites des étudiants bloggeurs » 

(fausse citation de Nicolas Pelissier, tirée de Paroles imaginaires de fin d’année).

Il est 19h dans la salle 303. Les projecteurs chauffent la salle, les dernières petites mains s’activent à maquiller la vedette d’un soir. En régie on visionne, on note les phrases de fin, on fait des essais de son…Puis tout le monde se tait : Silence, ça tourne. C’est notre dernier journal télévisé. Un air de nostalgie flotte sur la salle. Un parfum d’amertume aussi. Car c’est l’histoire d’une histoire inachevée…

Des apprentis journalistes « jusqu’aux bout des moustaches »
Par delà la pluie et le vent, nos jeunes agités de la plume ont passé haut la main l’aventure de Porquerolles. Le pied sur la pédale, ils ont arpenté les contrées sinueuses de l’île pour un jeu de piste effréné à la découverte de l’écosystème local. En subissant cinq heures de sommeil pour deux heures de conférence.

Le matin ou le soir jusqu’à pas d’heures, ils ont rédigé, corrigé et recorrigé leurs articles Meltin’ postien sur des sujets aussi sérieux qu’insolites : Celui sur le handisport de Christine et Shéraz ou celui sur les sex toys d’Amélie.

Et la course des journalistes en herbe continue à Mouans Sartoux.

Alors que certains ont choisi l’option « clubmed » avec Fred Lamasse, d’autres sont sur le pied de guerre. Garde à vous ! Fred Morris arrive pour la conférence de rédaction : auteurs,  débats, ciné, de l’imprimerie jusqu’aux coulisses, rien n’échappe au Journal du Festival.

Le sprint s’accélère et la pression monte une fois la bétacam à l’épaule. La ville devient un terrain de jeu déroutant pour les jeunes chasseurs d’images. Cela au prix de grosses giclées de yogourt sur l’objectif de la caméra de Louison et Tiphaine, De pannes de batterie en début de tournage, de bandes sons absentes, de longues minutes d’attente pour apercevoir Monica Belluci….N’est ce pas Dada ? 

L’union fait la force…
…L’union fait aussi la fête ! Les intrépides de l’information connaissent bien cet adage. Que serait une fête sans les Timberlakes’ shows d’Emma et de Jéjé, les baignades nocturnes de Thomas et Sylvain, le petit vomi d’Audrey sur mon tapis, les Grease avec Gautier au Midnight, les grimaces de Flo qui pose pour une photo, le rire communicatif de Juliette, les imitations de Mercèdes et Jeannine avec Christine mais aussi Chacha qui est l’incarnation de Fred Lamasse, les yeux rieurs d’Estelle et Jean Martinez avec son sourire « trop blanc pour être honnête » (dixit Ludo).


Ces souvenirs je les vis, je les sens, je les ris, je les pleure ces deux ans. « Une page se tourne mais le livre de se ferme pas pour autant ». D’accord, petite Chohanna ?

MC

26 février 2007

L'Ecosse dit NON au nucléaire

IMGP2282 Une femme proteste contre la guerre en Irak.  IMGP2306 Discours du leader du parti Nationaliste écossais.                                                                                                                                                                                      PHOTOS MC
Plus de 2000 personnes ont manifesté à Glasgow le 24 février. Ils ont protesté contre le renforcement du missile nucléaire Trident à Faslane, la base de la Marine brtianique, à une trentaine de kolimètres de Glasgow. Le gouvernement de Tony Blair veut reconstruire des sous marins atomiques dotés de nouveaux missiles Trident. « Le peuple de l'Ecosse a montré maintes et maintes fois son opposition à Trident », explique le leader du SNP (Scottish national party) Alex Salmond.
Ce nouveau mécontentement s’inscrit dans la semaine du « Bin the bomb roadshow » qui s’est tenue du 16 au 24 février dans les grandes villes écossaises. Ces réactions sont liées à la publication d’un livre blanc - concernant l’avenir du nucléaire sur le sol britannique – par le gouvernement en décembre dernier. Son application signifierait que Tony Blair financera la construction d’armes nucléaires, basées en Ecosse pour les cinquante années à venir. Le Premier Ministre estime qu’il serait « imprudent et dangereux » que le Royaume-Uni renonce à ses armes nucléaires.
Le rassemblement a été organisé par The Movement of The Peace and Justice in Scotland  et secondé par Greenpeace, l’Eglise d’Ecosse, des syndicats, le SNP et les Verts.
Des hommes d’église, des militants anti-guerre et des familles ont défilé dans les rues de Glasgow en criant les slogans « Bin the bomb » (les bombes à la poubelle), « no Trident » (pas de missile Trident). « Le gouvernement veut mettre en place un nouveau financement pour les armes nucléaire alors que l’Union Européenne interdit à l’Iran d’en posséder », clame un manifestant en colère. Georges W. Bush et Tony Blair sont également pris pour cible pour « leurs crimes de guerre » observe-t-on sur des pancartes.
Pour les organisateurs, l’essentiel est de se mobiliser : « on essaie de faire une manifestation tous les six mois. La dernière concernait l’opposition à la guerre au Liban. En 2003, deux millions de personnes ont protesté à Londres contre la guerre en Irak mais ça n’a rien changé. Tony Blair s’en fout », affirme un adhérent au Movement of The Peace and Justice in Scotland, tout en distribuant ses tracts.
A l’approche de la troisième élection législative d’Ecosse le 3 mai, cet évènement revêt un caractère politique. Les partis politiques s’emparent de la cause pacifiste. Cela témoigne de la volonté de l’Ecosse d’affirmer son indépendance par rapport au Royaume-Uni. Alex Salmond a promis que si le SNP remporte les élections et s’il est désigné premier ministre, il soumettra dans les cent jours au Parlement d’Écosse un projet de loi prévoyant l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de l’Écosse.
Malgré l’opposition de nombreux membres du Parlement écossais, le vote est tombé le 14 mars en faveur du projet Trident. Le conflit prend une tournure internationale : En modernisant ses Trident, la Grande Bretagne se mettrait en infraction du Traité de Non Prolifération. Ce qui inciterait les autres pays à se lancer dans la course à la bombe.

MC

29 janvier 2007

A Cannes, le cinéma est en tête d’affiche au conseil municipal

Le conseil municipal s’est réuni hier après-midi pour sa rentrée 2007. A l’ordre du jour, la création du Festival international du Making-of. Un projet adopté à l’unanimité, la première édition se tiendra en mars au Palais. Le festival vise à démystifier les rouages du septième art.

Les curieux et les cinéphiles avertis y découvriront toutes les étapes nécessaires à la réalisation d’un long et court métrage. L’intérêt du public témoigne d’un « véritable phénomène de société » autour du succès des bonus sur les dvd, précise le premier adjoint au maire David Lisnard. L’occasion pour certains, de se rapprocher des vedettes. David Lisnard veut « ouvrir la manifestation aux Cannois » à travers des cours de cinéma, des rencontres-débats avec François Truffaut, Robert Guédiguian etc. Les élèves du BTS audiovisuel au lycée Carnot et l’IUT de journalisme de Cannes seront partenaires de la manifestation. La ville de Cannes s’attend à des retombées économiques et médiatiques importantes avec l’ambition de devenir « la capitale internationale du cinéma ».

MC

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27 janvier 2007

« Les journalistes sont des chieurs »

Le journaiste Sampiero Sanguinetti, PHOTO FRANCE 3
SSLes étudiants en journalisme de l’IUT de Cannes reçoivent vendredi 25 janvier, le journaliste Sampiero Sanguinetti.
Sous ses moustaches et derrière ses lunettes rondes se cache le directeur de l’antenne locale de France 3 Méditerranée et responsable de l’antenne Corse. A première vue, ce quinquagénaire à l’allure d’un grand père sympathique n’a rien de redoutable. « Quand on fait le métier de journaliste dans une zone en crise comme la Corse, on fait des mécontents », affirme-t-il.
Il commence sa carrière en 1973 à Marseille et à la radio en Corse. Au début des années quatre-vingt, il participe à la création du JT Corse. « Trop sulfureux », il est écarté de l’antenne au bout de trois ans et rentre à France 3 Marseille. Le syndicat de la chaîne le sollicite pour enquêter sur les salaires de ses journalistes. Il découvre que « les femmes, les JRI et les journalistes régionaux sont sous payés » par rapport aux journalistes-rédacteurs installés dans la capitale. Une polémique qui le conduit à quitter France 3, trois ans plus tard pour aller sur la Raï.
A Palerme (Sicile), il monte un magazine hebdomadaire pour la chaîne italienne. En 2001, la Direction générale de France 3 lui demande de revenir en Corse pour réaliser son projet, Via Stella : une télévision corse par satellite.
La Corse est « une zone en crise »
Face aux étudiants, Sampiero Sanguinetti évoque avec véhémence ces incidents de parcours en Corse. L’île est un terrain miné pour les journalistes originaires du continent. Pour couvrir l’actualité, mieux vaut bien connaître la zone : « c’est une zone à risque. On peut faire des conneries énormes si on ignore où on met les pieds », indique le quinquagénaire. L’homme est un habitué des arrestations, il est inculpé trente-sept fois au cours de sa carrière et expulsé « deux fois de Corse dans des conditions rocambolesques » entre les mains des autorités judiciaires. Quand il travaille pour le journal télévisé Corse, il exerce son métier difficilement. Son esprit critique dérange. Il dénonce en 1986, la fraude électorale d’Emile Zuccarelli, le député de la ville de Bastia qui a fait disparaître une soixantaine de fausses procurations. Lorsque le journaliste parle des attentats du FLNC, l’audiovisuel devient la cible des hommes politiques et de quelques indépendantistes.
Plusieurs fois insulté et menacé par des habitants, cette forte tête assume tout ce qu’il fait. « Quand on vous menace, il faut le faire savoir. C’est une règle », lance-t-il fermement.
L’an dernier, il réalise et diffuse un documentaire de cinquante-deux minutes qui révèle les conséquences de Tchernobyl sur l’Ile de Beauté. L’homme est accusé d’affoler la population : « j’ai subi des pressions très violentes de la part du Préfet. La presse m’a traité de charognard. Le travail est difficile en Corse car il y a cette proximité entre les familles et les rumeurs sont courantes dans les villages. Le travail du journaliste est de démonter ces rumeurs». 

Ces mésaventures ne l’empêchent pas de poursuivre la création d’une télévision satellite sur l’île qui touchera « les 250 000 habitants, les Corses sur le continent (à Marseille, Nice et Paris) et les deux millions de vacanciers annuels ». Sous les pressions et les menaces, il garantit que son projet verra le jour d’ici six mois. Une aubaine pour Sampiero Sanguinetti, corse de cœur et d’origine.
Avant de rendre le micro, le journaliste rappelle une dernière fois que « la liberté de la presse se conquiert tous les matins ». Pour les apprentis journalistes de l’IUT de Cannes, cette phrase revêt une signification particulière.

26 janvier 2007

"Quarantaine" démasque les idéaux

marie_eve__mestre_retoucherLigatures magiques (protocole-008), 1999-2000, Marie-Eve Mestre.
La galerie Norbert expose Quarantaine jusqu’au 17 mars à Nice. Les artistes Natacha Lesueur, Marie-Eve Mestre et Bruno Pelassy travaillent sur l’ambivalence du mot quarantaine : entre la fleur de l’âge et la mise à l’écart jusqu’à la dégradation de l’être : Bienvenus dans la douloureuse réalité.
Regarder ces œuvres suffit à créer le malaise : la curiosité côtoie l’abomination. Les installations, les photographies, les portraits nous observent. Pénétrer leur intimité, c’est être un peu voyeur. On ressent la gêne. Les trois artistes aux univers différents donnent leur vision commune de la quarantaine : la maladie, l’isolement, la monstruosité et les rêves perdus. C’est un choc presque brutal de ce qu’est le monde. Quarantaine est une rétrospective amicale de Natacha Lesueur et de Marie-Eve Mestre pour Bruno Pelassy, décédé du virus du Sida en 2002. Natacha Lesueur travaille sur la photographie noir et blanc et couleur, sur papier et aluminium.  Dans tous ses états, l’homme est son terrain d’expérimentations : l’homme en latence, déjà marqué de blessures à vie (Sans titre, tirage photographique sur papier baryté ; 2005). L’homme aveuglé par l’apparat et ses idéaux (Sans titre, tirage ilfochrome ; 2005).
Bruno Pelassy est un antagoniste : il expose la souffrance en couleur. Ses croquis de visages marqués par la maladie (Sans titre, série We gonna have a good time ; 1994-95) s’opposent à la préciosité des assemblages de matériaux purs, des perles de verre, de nacre, d’opales et d’ivoire sur du velours. B. Pelassy puise dans les contrastes, l’essence de son art. C’est une confrontation brutale à la vie.
Le travail de Marie-Eve Mestre marque aussi une opposition entre l’onirisme d’un monde idéal et la brutalité de la réalité pleine de bizarreries. L’installation Ligatures magiques (Protocole-008 ; 1999) est à l’image d’un laboratoire de manipulations génétiques avec des formes  énigmatiques en gelée rose. L’artiste imite la société de consommation, l’illusion cosmétique, le divertissement guignolesque: « j’ai toujours été très politisée. Je suis très lucide sur la vie » affirme M-E Mestre. Dans Fraîchement configurée (d’après Martine de Marlier ; 1999), elle détourne « l’univers aseptisé de Martine, ce monde où il faut suivre le droit chemin pour lui donner un côté Frankenstein », explique t-elle.
L’exposition s’articule en trois salles dans un enchaînement logique. La première est exclusivement en noir et blanc, elle symbolise la phase de sommeil de la vie. La seconde, plus onirique et colorée est une critique cinglante du superficiel. La troisième est un cabinet de curiosités, comme l’est fondamentalement la diversité de notre monde. A travers leurs œuvres, les trois artistes décortiquent la quarantaine et ses ambivalences - de la sublimation à la décrépitude - jusqu’à en explorer les bas fonds pour y dévoiler les méandres d’une société désœuvrée.

                       MC

15 janvier 2007

L'Italie est malade de ses hôpitaux

Hopitaux_italiens
PHOTO L'Espresso
L’enquête de l’hebdomadaire italien L’Espresso dans le plus grand hôpital public du pays crée le scandale.
Des mégots de cigarettes, des sacs poubelles délaissés dans les couloirs, des sols mal lavés, des excréments de chien même les infirmiers n’hésitaient pas à fumer à l’intérieur de l’établissement. Voilà ce qu’a dévoilé l’enquête dans les locaux de la polyclinique universitaire Umberto-I  à Rome. Ses révélations ont été possibles grâce à Fabrizio Gattiun journaliste qui s’est glissé dans la peau d’un agent d’entretien pendant un mois. Le 9 janvier, la nouvelle est un véritable choc. Elle met à jour les disfonctionnements du système public de santé italien. Les réactions ne se font pas attendre. En trois jours, plus de 1500 établissements ont été inspecté dont l’hôpital universitaire de Naples contraint de fermer son département hématologie infesté de souris.
Le gaspillage budgétaire
Le déficit de l’Etat italien atteint 1600 milliards d'euros. Début Octobre, le conseil des ministres de Romano Prodi a définit le budget 2007 : le système de santé (et de retraite) est le grand perdant, il devra encore économiser de 9,5 à 3 milliards d’euros. Ces dernières années le financement du secteur public hospitalier a été revu à la baisse. Le nombre de lits a été réduit de 10% entre 1991 et 1999. Les restrictions budgétaires conduisent les syndicats à agir pour empêcher les licenciements du personnel hospitalier. L’Espresso dénonce une médecine "à deux vitesses avec des structures privées qui fonctionnent relativement bien et celles du service public laissées à un semi-abandon". Selon une enquête des chambres de commerce en 2006 rapportée par Le Monde, l’Italie compterait « 126 hôpitaux fantômes » dont la construction n’a pas été achevé. Cela représenterait une perte de 8 milliards d’euros. Cette mauvaise gestion est due en partie à la décentralisation des établissements de santé.
Et les hôpitaux français ?
La France raille l’Italie sur les conditions sanitaires déplorables de son système hospitalier, trop fière pour admettre les défaillances de son propre système de santé, loin d’être parfait pourtant. Aurait-t-on oublié la canicule d’août 2003 qui a tué 15 000 personnes et l’engorgement des hôpitaux, incapables de faire face à la crise. Le nombre de décès dans les établissement de santé avait augmenté de 1,7% et le ministre de la santé Jean-françois Mattéi avait déclaré : «Je suis persuadé que si l’on avait une permanence de soins en ville correctement organisée et correctement assurée, les services hospitaliers d’urgence pourraient travailler dans de bien meilleures conditions». Avoir une permanence de soins plus organisée nécessite plus de moyens humains et financiers. Ce que confirme la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Selon elle, les conséquences de la canicule sont dues à une «mauvaise utilisation des ressources budgétaires ».
Encore trop de morts pour rien
En 2005, les médecins urgentistes se mettent en grève pour dénoncer les dysfonctionnements du système de santé. «On commence à  voir de plus en plus de gens, en France, qui décèdent faute de soins», déplore Patrick Pelloux, président de L’association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF).
Chaque année en Italie,  le manque d’hygiène entraîne la mort de 4500 à 7000 personnes des suites d'infections contractées à l'hôpital. Incompréhensible : 450 000 et 700 000 sont victimes de maladies nosocomiales, soit 6,7% des personnes hospitalisées. Un chiffre à peu près équivalent à celui de la France où meurent chaque année entre 10 000 à 30 000 patients du même type d'infection. A la polyclinique Umberto-I, le taux d'infection des malades dépasse les 15%.

Clip_videoLes photos qui font scandale...A vous de juger.

MC

11 janvier 2007

Mein Führer crée la controverse

Mein_fuhrer
Affiche du film, PHOTO site officiel.

Mein Führer est sorti jeudi 11 janvier dans les salles allemandes.
« [Daniel] Levy fait de son mieux pour dépeindre Hitler comme un pauvre diable, un but qu’il n’arrive naturellement pas à atteindre, car si le réalisateur admet dans son film que le dictateur a connu une période difficile, c’est qu’il ne le diabolise plus. » écrit la revue allemande Spiegel.
Tantôt plébiscité tantôt dénigré par les critiques, ce film tragico-comique retraçant la vie du III ème Reich ne laisse pas indifférent. Le sujet est difficile : « c’est l'histoire d'un drame humain, la tragédie morale d'un temps. Comment en est-on arrivé là ? Quelles valeurs éthiques ces hommes ont pensé poursuivre à travers le nazisme? », écrit le réalisateur Daniel Levy sur le site officiel du film (intégralement en Allemand). Mein Führer ne cherche pas à dédramatiser les actes d’Hitler à travers le récit de sa vie. Il ne cherche pas non plus à en faire un homme drôle. Il montre que la terreur trouve ses racines dans l’esprit humain. Que l’homme est capable du meilleur comme du pire.
Le septième Art évoque ce thème avec humour, pour faire avancer les mentalités. Peut être est-ce une de ses vocations. « Les discussions autour de ‘‘La vie est belle’’ de Begnini était le commencement d'un nouveau temps » affirme le réalisateur qui s’en est largement inspiré. Et grâce à cela « Begnini est devenu un réalisateur confirmé », ajoute-il. Le film aux trois Oscars a prouvé avec humour que dans l’horreur la plus suprême, l’espoir reste présent.   
Mein Führer est assuré de recevoir un bel accueil de la part des spectateurs allemands avant sa sortie en France.

Le pitch

Le ministre de la propagande Joseph Goebbels recrute le professeur de théâtre,un  juif prisonnier d'un camps de concentration pour aider Hilter à mobiliser les troupes allemandes en cette veille de Nouvel An après leur dernière défaite. Il a cinq jours pour remotiver un Hilter pleurnichard dont le moral est au plus bas.

MC


HOMMAGE AUX JUSTES DE FRANCE

Le 18 janvier au Panthéon

Le 22 décembre, la présidente de la fondation Simone Veil accompagnée de Renaud Donnedieu de Vabre et Agnès Vada ont présenté la date de la cérémonie nationale sur le devoir de mémoire. Ça sera le 18 janvier, le jour de l’arrivée de l’armée rouge à Auchwitz.  Présidée par Jacques Chirac, la commémoration se déroulera au Panthéon pour inaugurer une plaque à l'honneur des Justes de France. Ceux qui au péril de leur vie, ont protégé les familles juives sous le régime nazi.
L’INA (Institut National de l’Audiovisuel) et  la fondation pour la mémoire de la Shoah ont commencé l’enregistrement de 115 témoignages des victimes de l’holocauste pour ne pas oublier. Des récits disponibles depuis le 24 décembre sur le site internet de l’INA.

BO Pour ne pas oublier...

Les années noires du régime hitlérien en image..

MC

10 janvier 2007

Irak War (épisode 1096) : Des soldats encore et toujours

Soldats_en_irakPHOTO GOOGLE IMAGES
Dans la lignée du plan Baker-Hamilton (voir article archive) et pour augmenter une fois de plus sa côte de popularité, George W. Bush va annoncer à l'opinion publique à 2h du matin (heure française) que 21. 500 soldats de plus s'envoleront vers leur terre promise...L'irak.  Les 17. 500 soldats seront affectés à Bagdad, les 4000 autres dans la Province d'Andar. Une décision qui, comme depuis ses quatre années de guerre suscite des controverses.
Dans son discours le président américain fera son énième méaculpa sur ses erreurs comises en Irak. Bush veut-il se racheter auprès du peuple? Et bien non à en croire cette nouvelle mesure. C'est en incorrigible entêté qu'il persiste dans sa ligne de conduite habituelle.  Selon lui, la stratégie américaine n'a pas fonctionné en Irak car "davantage de forces irakiennes et américaines auraient dû être engagées dans certaines opérations militaires". La suite dans l'épisode 1097.



Chanson: George Bush en Amérique de Bifluorée.


Vous êtes le maître du monde...
Un site absolument délirant où vous vous excersez à être le maître du monde "virtuel": http://worlddominationbattle.com/play.htm

MC

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